1. Quel est ton parcours de hockeyeur, depuis combien de temps joues tu en Équipe 1 ?

J’ai commencé très jeune à Huy. On peut dire que je suis né avec un stick puisque mon grand frère, de 10 ans mon aîné, jouait déjà au hockey. J’ai donc fait toutes les catégories d’âges à Huy. J’ai été repris plusieurs fois en provinciale et j’ai eu la chance de faire partie de la première génération de U14 nationaux. J’ai commencé en équipe première de Huy à l’âge de 15 ans (à ce moment-là, certains de mes coéquipiers actuels n’étaient pas encore nés), on était alors en division 2 (la D1 actuelle). En 2009, je suis parti pour une saison à l’Old Club où l’équipe venait de descendre de DH. Après cette courte expérience à Rocourt, je suis retourné 3 ans à Huy. Je suis ensuite revenu à l’Old Club où j’y joue ma 7ième saison d’affilée. L’année passée, je suis parti jouer en Australie pendant 3 mois où j’ai rejoint Corey Piggin qui était venu nous renforcer la saison précédente. Là-bas, j’ai eu la chance de côtoyer des légendes du hockey australien comme Brent Livermore ou Mark Knowles.

2. Quel est ton meilleur souvenir avec l’Old Club ?

Des bons souvenirs, j’en ai énormément. Mais je me souviendrai toujours de mon premier goal pour l’Old Club. C’était mon troisième match avec l’équipe et ce jour-là, on recevait l’Ombrage. C’était 1-1 et il restait très peu de temps à jouer. Sur un contre, je reçois la balle au 50 et réalise un petit exploit personnel pour ensuite déposer la balle dans le goal. A peine j’eus le temps de lever les bras que l’arbitre sifflait la fin du match.

Il y a également mes 2 goals contre le Braxgata lors des play-offs pour accéder à la DH. On était passé tout près de l’exploit. Et puis, nos 3 montées en D1, ce sont à chaque fois de très belles fêtes.

3. Qu’est-ce que tu aimes dans le Hockey à l’Old Club ?

Le hockey, c’est d’abord un sport qui est en pleine évolution. C’est vraiment devenu excitant de jouer à un bon niveau à notre époque. Les infrastructures, le niveau de jeu, les équipes, l’encadrement, tout s’améliore. Quant au hockey en lui-même, c’est simplement le plus beau sport au monde. C’est un sport complet qui allie physique et technique. Et puis, si cela vous permet de voyager et de découvrir une autre culture comme je l’ai fait en Australie, c’est encore mieux !

Ce que j’ai toujours adoré à l’Old Club, c’est l’ambiance qu’il y a dans l’équipe. On a toujours été une bande de potes malgré les différences d’âges, de clubs ou pays d’origines. Le club est aussi un club très familial qui représente bien l’esprit liégeois. C’est simplement le club où je me sens le mieux. C’est devenu ma 2ème maison et mon équipe, ma 2ème famille.

4. Quel sont tes objectifs personnels et collectifs pour cette année ?

Je n’ai pas vraiment d’objectif personnel. Je veux juste faire les meilleurs matches possibles et essayer d’être à 100% à chaque entrainement et match.

Quant aux objectifs collectifs, je pense que le plus important reste toujours d’assurer notre maintien. On est très bien parti mais la D1 est une division très spéciale. Il faut absolument atteindre les 24 points le plus vite possible pour être tranquille. Après, on prend match par match. On sait qu’on peut battre tout le monde, même le Daring chez nous. Si on continue à travailler et à jouer comme on le fait, il y aura peut-être une surprise fin de saison.

5. Quelles sont des plus grandes qualités de hockeyeur ?

J’ai une très bonne lecture du jeu, une bonne vista et une bonne passe. J’ai également une excellente technique de base. Et la cerise sur le gâteau, j’ai un sleep ravageur ! Je suis à 100% de réussite sur pc cette saison. Mon sleep a déjà perturbé plus d’un gardien et pas n’importe lesquels ! Même Vincent Vanasch « The Wall » en a fait les frais ! Cela m’a valu le surnom très flatteur de « Jean-Push ». Parce que oui, il est ravageur mais pas très rapide…

6. Que penses-tu devoir encore améliorer ?

A 34 ans, je pense que ma carrière est derrière moi mais il y a toujours moyen de s’améliorer à tout niveau. Cette saison, j’ai enchaîné 2 blessures ce qui se traduit par un retard au niveau de ma condition physique. Sinon, j’essaye toujours de me remettre en question après chaque match. On apprend de ses erreurs donc c’est important de s’en rendre compte et de corriger ça pour le match suivant. Notre coach José aime bien nous rappeler les erreurs que l’on a commises aux matches précédents. Il me répète souvent que je dois plus jouer l’anticipation et, surtout, jouer avec le sourire pour être plus positif et avoir une meilleure confiance en moi sur le terrain.

7. Peux-tu préfacer ta prochaine rencontre ?

On joue contre le Polo à domicile ce dimanche à 15h. Ils sont actuellement 7ème au classement mais c’est le match piège par excellence. Ils sont presque tous plus vieux que moi et je pense que la moitié de l’équipe comptent plus de 200 caps chacun chez les Red Lions. Ce sont des anciennes stars du hockey belge, ils ont donc énormément d’expérience. Il faudra jouer notre meilleur hockey et rester concentrer pendant les 70’. On récupère Ali pour ce match ce qui va nous faire du bien derrière. Je vous promets un match de bon niveau et spectaculaire comme toujours à Rocourt. J’espère pouvoir compter sur notre public ce dimanche pour donner de la voix !